Coline - Barbara, Франц Шуберт

Coline, oh ma douce,\nJ’entends ton rire dans mes rêves.\nSur la pierre, il y aura mousse\nSans que ta voix en moi ne s’achève.\nColine, douce douce,\nDevenue arbre sans sève,\nJe ne saurai quel fou t’enlève\nPour chercher moisson là ou rien ne pousse.\nEn rêvant d’un Ange\nQui t’offrirait une rose,\nTu courrais légère\nLoin des dangers. Overdose.\nTu aimais, oiseau ivre,\nAller vivre liberté,\nMais tu savais, mon oiseau sage,\nEn sol d’hiver, quel grain semer.\nColine, douce douce,\nUn jour il est venu l’Ange.\nSes yeux brume, sa voix brève\nT’ont fascinée, douceurs étranges.\nColine, sans comprendre,\nJ’ai vu se tenir ton aube claire.\nJ’ai vu sans t’entendre\nTes douceurs devenir colère.\nTu as suivi l’Ange.\nT’a-t-il offert une rose?\nEt toi, en échange,\nTout accepté: overdose.\nTu voulais, mon oiseau sage,\nAller vivre liberté\nEt tu es partie, oiseau ivre,\nPoussière d’Ange t’enfermer.\nColine, oh ma douce,\nPourquoi mourir à quinze ans?\nColine,\nJ’entends ton rire.\nColine,\nPourquoi mourir à quinze ans?\nColine,\nJ’entends ton rire qui s’en va, lent…