Steak mariné - Makala, Williman

Apprécie mes vers et ma poésie

J’y crois dur comme fer, j’veux qu'ça s’monétise

Si ça s’accomplit, c’est la prophétie

Apprécie mes vers et ma…

J’ai la confiance d’un mec calibré, mec calibré

J’pourrais faire répéter des fautes de français à un prof de français

J’ai la confiance d’un mec calibré, texte raffiné, steak mariné

Un zeste d’arrogance sur le modestie

La marquise danse à ma guise, cheese, photo

Douce est la brise poto, saute dans le lagon

Depuis le wagon, loin de leur triste analyse

En moto, je me depêche de vivre, je me depêche de mourir libre

Jeune, inconscients et ivre, suis moi

Je t’apprendrais à courir vite

Que du mystère dans l’hémisphère

Crapules, barbus, shaolins en Chrystler

Hispter, j’révolutionne le ministère

Alors qu’ils s’taisent, qu’ils se terrent

Le vide comble quedal chez oim, te rends-tu compte?

Le temps passe, on devient de plus en plus con

J’attends pas qu’un collègue me lègue le trône

J’m’en tape qu’ils avancent, je règle le drône

Un tampax dans ton ass, j’suis l’nègre de trop

L’aigle qui nage le crowl

J’sais c’que je vaux parce que j’sais c’que je donne

Vrai comme l’amour que les rageux me portent

Dès qu’j’ai le dos tourné, y’en a qui retrouvent leur langue

La main sur le front pour me voir

Et ils s’demandent où j’vais

La ville me guette, j’pourrai vite me perdre

Mais j’garde mon calme, j’vois un sourire jaune

Un souvenir glauque, une prise de tête

D’la joie, des larmes, la loi des armes

La croix, l’Islam, seul Dieu voit nos âmes

Tu rêves d’aimer puis un RDV

Une boîte vocale, qu’est-ce que tu m’parles de calme?

Des bouches à nourrir, des bouches à nourrir

Une fiche de paie, un mal de crâne

Tu perds ton taff, tu vois rien venir

Genève, la Suisse, un voisin riche

À chaque jour suffit sa peine, solution quand il y’a plus d’espoir

Du sexe pour la monnaie dans une rue étroite

Des flics absents, un tas d’sang

Un innocent qui se fait ruer de droites

Une disquette, des gens naïfs qui gobent le truc

Le cycle de la vie, un mort de plus, un nouveau né

Varaignée, le trône se libère pour le jeune couronné

Capable de faire pousser des fleurs sur un sol goudronné

L’espoir fait vivre, la peur peut tuer

Un petit frère qui veut muer, une femme qui veut pas vieillir

Des ratures d’hommes immatures, gosses

Conçue entre deux voitures, un blasphème

Une histoire, la peine

La mort, la vie, la chute avant la victoire