Alger pleure - Medine

Alger pleure - Medine

Альбом
Made In
Год
2012
Язык
`Francês`
Длительность
397400

Abaixo está a letra da música Alger pleure , artista - Medine com tradução

Letra da música " Alger pleure "

Texto original com tradução

Alger pleure

Medine

J’ai l’sang mêlé: un peu colon, un peu colonisé

Un peu colombe sombre ou corbeau décolorisé

Médine est métissé: Algérien-Français

Double identité: je suis un schizophrène de l’humanité

De vieux ennemis cohabitent dans mon code génétique

À moi seul j’incarne une histoire sans générique

Malheureusement les douleurs sont rétroactives

Lorsque ma part française s’exprime dans le micro d’la vie

Pensiez-vous que nos oreilles étaient aux arrêts?

Et que nos yeux voyaient l’histoire par l'œil d’Aussaresses?

Pensiez-vous que la mort n'était que Mauresque?

Que le seul sort des Arabes serait commémoré?

On n’voulait pas d’une séparation de crise

De n’pouvoir choisir qu’entre un cercueil ou une valise

Nous n’voulions pas non plus d 'une Algérie Française

Ni d’une France qui noie ses indigènes dans l’fleuve de la Seine

Pourtant j’me souviens !

Du FLN, qu’avec panique et haine

Garant d’une juste cause aux méthodes manichéennes

Tranchait les nez de ceux qui refusaient les tranchées

Dévisagé car la neutralité fait d’toi un étranger

Tous les Français n'étaient pas homme de la machine

Praticiens de la mort, revanchards de l’Indochine

Nous souhaitions aux Algériens ce que nous voulions dix ans plut tôt

Pour nous-mêmes, la libération d’une dignité humaine

Nous n'étions pas tous des Jean Moulin mais loin d'être jenfoutistes

Proches de Jean-Paul Sartre et des gens jusqu’au-boutistes

Tantôt communiste, traître car porteur de valise

Tantôt simple sympathisant de la cause indépendantiste

J’refuse qu’on m’associe aux généraux dégénérés

Mes grands parents n’seront jamais responsables du mal généré

Du mal à digérer que l’Histoire en soit à gerber

Qu’des deux côtés de la Méditerranée tout soit exacerbé

Alger meurt, Alger vit

Alger dort, Alger crie

Alger peur, Alger prie

Alger pleure, Algérie

J’ai l’sang mêlé: un peu colon, un peu colonisé

Un peu colombe sombre ou corbeau décolorisé

Médine est métissé: Algérien-Français

Double identité: je suis un schizophrène de l’humanité

De vieux ennemis cohabitent dans mon code génétique

À moi seul j’incarne une histoire sans générique

Malheureusement les douleurs sont rétroactives

Lorsque ma part algérienne s' exprime dans le micro d' la vie

Pensiez-vous qu’on oublierait la torture?

Que la vraie nature de l’invasion était l’hydrocarbure?

Pensaient-ils vraiment que le pétrole était dans nos abdomens?

Pour labourer nos corps comme on laboure un vaste domaine

On ne peut oublier le code pour indigène

On ne peut masquer sa gêne, au courant de la gégène

Électrocuter des hommes durant six ou sept heures

Des corps nus sur un sommier de fer branché sur le secteur

On n’oublie pas les djellabas de sang immaculées

La dignité masculine ôtée d’un homme émasculé

Les corvées de bois, creuser sa tombe avant d’y prendre emploi

On n’oublie pas les mutilés à plus de trente endroits

Les averses de coup, le supplice de la goutte

Les marques de boots sur l’honneur des djounouds

On n’oublie pas les morsures du peloton cynophile

Et les sexes non circoncis dans les ventres de nos filles

On n’omet pas les lois par la loi de l’omerta

Main de métal nationale écrase les lois Mahométanes

Et les centres de regroupement pour personnes musulmanes

Des camps d’concentration au sortir de la seconde mondiale

On n’oublie pas ses ennemis

Les usines de la mort, la villa Sesini

Épaule drapée, vert dominant sur ma banderole

Ma parole de mémoire d’homme: les bourreaux n’auront jamais l’bon rôle

Et ça cogne ça s’agite dans ma tête à toute heure

A peine 2 oreilles posées sur l’oreiller

Que le combat commence et c’est deux gladiateurs

Qui se découpent pour savoir qui sera le premier

L’un et l’autre vaillants dans une lutte à mort

Se réclament de moi comme si j'étais deux / d’eux

Chacun me dit choisis c’est pas vrai que je dors

Toutes les nuits un cauchemar m’ouvre la tête en deux

Un maître à moi domine, qui ne fait pas de quartier

Il a lu Aristote, et dans l'éclat de voix

Crie à qui veut l’entendre que c’est lui l’héritier

Des Lumières, et prétend qu’il n’y a pas d’autres voies/voix

J’ai aussi un esclave qui n’a jamais guéri

Qui peine à lire et supplie qu’arrive le mot «Fin»

L’estomac vide aux livres, préfère un sac de riz

La colombe est un vautour quand elle a trop faim

Alors comme un cheval, furieux, qui se débride

Comme la mère à qui la balle a pris le fils

Je prends mon envol et me jette dans le vide

Avec aucun pardon au bout du sacrifice

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