Villa Saïd - Pascal Obispo

Je rentre chez moi\nA l’Hôtel des passages\nLe silence en bas\nDe cafards à l'étage\nPartout des empruntes\nDes souvenirs en gage\nDans un labyrinthe\nPlus fermé qu’une cage\nIl y a avait des chansons\nDes devoirs de vacances\nEt quelques cheveux blonds\nPour trace d’existence\nJe me souviens du vide\nVilla Saïd\nUn parfum de soufre\nEt de naphtaline\nComme au bord du suicide\nVilla Saïd\nDemeure au bord du gouffre\nAvec sa carabine\nMais c'était avant toi\nOù ma vie était là\nOui c'était avant toi\nOù ma vie était là\nVilla Saïd, je crois\nJe pars de chez moi\nLaissant les choses intactes\nLes amours en l'état\nEt l’armure sans impact\nJ’ai refermé la porte\nPas un mot sur la clenche\nLe passé lettre morte\nLe présent page blanche\nIl y a avait des chansons\nD’autres histoires inédites\nEt une autre maison\nPour me rendre visite\nJe me souviens du vide\nVilla Saïd\nUn parfum de soufre\nEt de naphtaline\nComme au bord du suicide\nVilla Saïd\nDemeure au bord du gouffre\nAvec sa carabine\nMais c'était avant toi\nOù ma vie était là\nOui c'était avant toi\nOù ma vie était là\nVilla Saïd, je crois\nMais c'était avant toi\nOù ma vie était là, là\nC'était avant toi\nVilla Saïd\nJe crois