Creuset 2 Voyous - Rohff

Creuset 2 Voyous - Rohff

Альбом
La Vie Avant La Mort
Год
2003
Язык
`Francês`
Длительность
328720

Abaixo está a letra da música Creuset 2 Voyous , artista - Rohff com tradução

Letra da música " Creuset 2 Voyous "

Texto original com tradução

Creuset 2 Voyous

Rohff

Un creuset de voyous victime du système, que Dieu nous guide, boy

Un creuset de voyous victime du système, que Dieu nous guide, boy

Un creuset de voyous victime du système, que Dieu nous guide, oh

À travers ma voix, tu marches dans ma rue

Et c’que t’entends c’est c’que tu vois, lyrics tirées d’images crues, ça craint

T’aimerais que j’te chante autre chose mais c’est toujours le même refrain

Mon frère 400 à l’heure, accroche-toi, y’a plus de freins

On enfreint tous les lois, juges, procureurs, même les avocats

C’est pas que des voyous incarcérés, y’a même des hommes d'État

Ils ont niqué mon bled, rien à foutre de leurs règles

Tout comme leurs filles qui s’font foutre même en période de règles

Après avoir arbitrairement fixé les règles du jeu

Comme dit le poto Kery James, soit tu marches ou c’est l’enjeu

Ils t’envoient à l’ombre pour réfléchir si tu chinef

L'État c’est la plus grosse carotte du siècle, c’est tout bénef'

Taxe la moitié du salaire misérable de nos parents

Pourtant les allocs ont du mal à prendre congé une fois par an

J’viens des blocs là où les darons paient plus le loyer

Ça c’est le rap des familles nombreuses, des mères au foyer

Nos vieux peuvent pas comprendre, ils ont la mentalité du bled

Le mode de vie est différent du nôtre, c’est pas de leur faute

Moi j’suis croc, j’ai un minimum d'éducation

Mon point d’repère: l’Islam. Un bon garçon qui a grandi sans son père

Mon petit frère et moi, on a pris l’avion pour venir dans ce pays

Pour nos études, mais l’système a fait d’nous des soldats sans treillis

Le bonheur a ses étages comme l'3ain, c’est hallucinant

Comme quand t’attends une réponse d’emploi favorable qu’c’est «Allô, c’est non!»

Sinon on a les pieds bloqués dans la merde, comme dans du ciment

Ceux qui parviennent à s’en sortir passent pour des gens fascinants

Loin des dirigeants, avares, rigides, exigeants

Pour nos familles opprimées et accablées c’est désobligeant

Loin des snobs de familles nobles au rang social élevé

Ils te causent avec dédain, insultent «enfant mal élevé»

Pendant que les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres

Chez moi on s’contente plus du comptoir

Les petits ont l’appétit de rafler le coffre

Au risque que les keufs, déboulent, gyrophares, vénèr

Chez moi on s’branche plus sur Sky par prévention scanner

J’ai des connaissances, ils ne savent ni lire, ni écrire, y’a pas pire

Et bah j’vais t’dire, ils prennent des thunes quand t’es en train de dormir

Ce n’est pas pour les vanter, c’qui n’est pas dit n’est pas su

Je fais que raconter, la réalité, y’a rien d’inventé

L’argent rend aveugles les jeunes, savent plus sur qui ils tirent

Savent plus où ils en sont, où ils vont, ne leur parle pas d’avenir

, juste pour kiffer être coté

Les jeunes courent droit vers l’enfer, même avec un point d’côté

Rien à faire, à part tomber dans l’vice des substances illicites

Une fois les esprits rôdés, les banques tombent en déficit

Ça s’félicite tellement, que ça arrive vite aux oreilles de l’indic

Qui, lui, ne tardera pas à passer un coup d’fil, en informer les flics

Des lops sont en poste là où tu réside, pour t’filer

Jusqu'à ton prochain braco à la sortie ils te jettent le filet

Alors c’est soit tu coopère, ou prend la fuite mais faut défourailler

Avec un putain de revolver qui risque pas de s’enrayer

Ton cœur bat tellement vite qu’il peut lâcher à tout moment

Et quand, on t’tire dessus gros t’oublies tout l’monde, et même ta maman

Quand tu t’fais épingler, pas d’caresse, tu t’fais étrangler

À la BRB tu t’fais gonfler jusqu'à ronfler

Au poste, j’ai vu des photos prise en hauteur

Qui dit qu’ton voisin n’est pas un RG, une famille d’inspecteurs

On s’dispute le secteur, entre Rick Hunter

Foolek, psychopathes, tah Hannibal Lecter

Posé sur l’banc, t’a pas l’air d’un vendeur de shit, ni de came

Suspect d'être passé du vélo, volant de grosse caisse, bécane

Comment s’passer d’se faire plaisir quand t’as du fric?

Ça attire les michtonneuses, suceurs de bites autant que les flics

Yeah ! L’oisiveté est mère de tous les vices

Le vice t’achète, en te rendant service

En t’donnant du shit, en te faisant la bise

Ça te fait du bien de flamber, n’importe quand tu peux te faire plomber

Ce qui te fait trembler, t’as plein d’embrouilles en cours, pour ça pas de plan

Certains sont discrets, d’autres se font remarquer, se la jouent durs

Soupçonnés même de consommer des drogues dures. Bref, tu m'écoutes?

Quand t’as les 'steurs sur tes côtes, qui te mettent sur écoute

Si c’est pas toi dans la cassette, ils font en sorte que ça coïncide

Aux assises, déballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent

Y’a des durs qui pleurent d’entendre leur vécu à l’oral c’est triste

Ton père dégoûté, ta mère n’en trouve plus le sommeil la nuit

Hommage à elle et Fatiha pour l’parloir de nuit

Parloirs sauvages, dédicaces à ceux et celles

Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel

Aux générations confondues des ruelles

Bons ou mauvais, crapuleux même cruels

Pour tous les Vitriots, tombé à l'époque du blues des racailles

Foolek pom-pom, le sound-system foutait la caille

Les jeunes se forment du ghetto aux schtars

Normal qu’ils pètent un câble, c’est cinq piges de promenade, de mitard

Toujours en retard, t’as raté le bippeur, tout l’monde a un portable

La prison fait de certains des cons, d’autres des gens respectables

Une fois libérable rebelote, dur de se réinsérer

À l’affût d’gros coups à grosses sommes, prémédité avec le seum

On est encore à l’Age de Pierre, on ne peu plus civilisé

C’est la Guerre du Feu version fringués, rasés

Entre nerveux, mitho, michto, schizophrène

Trop de potos ont grandi à Fleury, vieilli à Fresnes

Sous l'œil de successeurs encore mangeurs de gâteaux BN

Tah à l'écrit des écoles voir leurs prédécesseurs mener leur vie d’bohème

Génération BM, braqueurs de BM, t’es adapté aux rythmes de vie, 9.4 400bpm

Vitry, une banlieue parmi tant d’autres

Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l’envie d’changer des nôtres

On roule sans permis, nique le RMI

Au Foot Locker, tape un rayon d’bonheur dans la sère-mi (oh la sère-mi)

Disparaît, lâche pas le survet' même quand c’est glacial

Fait rien d’spécial, les petits se réchauffent les orteils au centre commercial

Ronflent fort pendant l’Juste Prix

En fin d’journée se remet d’sa soirée

H24 dehors sauf cause d’une diarrhée

Le plus triste c’est que ça t’fait marrer

Mais pour nos vieux, on vit comme des princes

On rentre pour manger dormir, en gros vont à pinces

Les jeunes se foutent d’leur santé, misent tout dans l’apparence chic

Souffrent d’une chique, les rages de dent soulagées au sky, shit

Garés sur l’parking, montent le son dés que y a les flics

Écoutent du ragga-roots à l’ancienne, ou du Buju Banton Garnett Silk

Épais tel un sandwich du dépôt, en manque de calcium

Au lieu de s’inscrire au gymnasium, préfèrent investir dans un Magnum

Pour éduquer les mastocs, avec le mach toc

Même les mutilés d’guerre nous plaignent et regrettent pas leur époque

Constate, après la Gaule, la France, bientôt les States

J’accuse l'État de nous avoir mis dans cet état (bande de bâtards)

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